Les organismes
La Sécurité Routière
L'action des services de Sécurité Routière comporte quatre organismes
Le Comité Interministériel de la Sécurité Routière (CISR)
Le gouvernement mit en place ce comité en 1972. Il est présidé par le premier ministre et regroupe tout les ministres concernés par ce sujet.
La Direction de la sécurité et de la circulation routière (DSCR) a été mis en place en 1982. Elle est responsable de la mise en oeuvre des décisions de la CISR. Le directeur de la DSCR est à la fois délégué de la CISR.
Le Conseil national de la Sécurité Routière (CNSR) a été créé en octobre 2000 par le CISR, il est composé de 45 membres qui représentes les différentes composantes dans cette lutte (État, Parlement, collectivités locales...).
L'observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière (ONISR) est sous l'autorité du délégué Interministériel de la Sécurité Routière. Son rôle est d'assurer la bonne interprétation des études sur l'insécurité routière.
La Prévention Routière
Cette action dépend du CISR. De plus elle reçoit le renfort d'organismes privés.
Il s'agit d'une association créé en 1949 pas les sociétés d'assurances qui furent les premières à lancer des campagnes nationales d'information et de sensibilisation du public.
Les autres organismes
Une centaine d'autres associations, parfois privées ou en rapport avec des ministres. Elles n'ont pas toutes la même importance et s'appuient en général sur le bénévolat, comme par exemple l'association "une nuit pour la vie" (action principalement basée sur les jeunes conducteurs).
Les sociétés d'autoroute sont en partenariat avec la sécurité routière. Leurs actions se basent sur la construction et l'équipement d'autoroutes. Mais aussi, sur l'information et la sensibilisation des usagers.
Dans le secteur des auto-écoles la sécurité routière est fondamentale. On compte de nombreuses associations constituées d'organisations patronales, de salariés, de formateurs de moniteurs...
Les entreprises se sensibilisent elles aussi aux problème de l'insécurité routière. En effet, plus de la moitié des accidents du travail sont répertoriés dans les accidents de la route.
Les municipalités, à leurs échelles, jouent aussi un rôle pour rendre la route plus sûre.
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Un danger majeur : l'alcool
Dangereux lorsqu'il est consommé avec modération dans la vie de tous les jours, l'alcool peut avoir des onséquences absolument dramatiques lorsque le buveur prend la route, que ce soit au volant d'une voiture, sur un scooter ou même en vélo.
Sur la route un accident mortel sur trois est directement lié à l'alcool, sans compter les milliers de blessés graves dont la vie est brisée chaque année. Des alcooliques ? Non, dans 85 % des cas, les conducteurs concernés sont des buveurs occasionnels. Les premiers à trinquer : les ados.
Les accidents de la route sont le première cause de mortalité des jeunes français.
Alors sur sur la route si on arrêtait le massacre ?
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Les campagnes, un but : sauver des vies
Les campagnes peuvent être séparées en trois catégories :
- Accompagnement de l'entrée en vigueur de nouvelles réglementations (exemple : l'allumage des feux)
- Dénonciation de certains types de comportements des usagers de la route (exemple : excès de vitesse)
-Prise en considération de catégories particulières d'usagers (exemple : deux roues)
Aujourd'hui, la sensibilisation du public par des campagnes périodiques de communication constitue un élément essentiel en faveur de la sécurité routière. En effet, elles aides à sensibiliser l'usager de la route et ainsi à sauver de vies.
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Sam (capitaine de soirée), campagne importante
Le principe du conducteur désigné : celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas
Pour lutter efficacement contre les dangers de l’alcool au volant et responsabiliser notamment les jeunes, les pouvoirs publics, les associations spécialisées et les professionnels de la nuit (responsables de discothèques, de bars…) ont mis en place la solution du « conducteur désigné ». Son principe est simple et efficace : « celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas ». Depuis plusieurs années, la Sécurité routière et ses différents partenaires s’unissent pour diffuser ce concept, le faire vivre, soutenir ses messages et en faire un réflexe pour tous.
Des campagnes successives produites par la Sécurité routière ont fortement marqué les esprits et la signature « celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas » connaît aujourd’hui une forte notoriété. Cependant, l’alcool tue toujours et on estime que 28 % des morts de la route en 2004 auraient pu être évités si tous les conducteurs avaient respecté la limite légale d’alcoolémie.
Qui est Sam ?
En 2004, la Sécurité routière lance une première campagne de sensibilisation fédératrice basée sur un visuel fort et souriant. En cette fin d’année 2005, pour renforcer l’impact du principe du conducteur désigné et faciliter son appropriation par les jeunes, la Sécurité routière a décidé de baptiser le conducteur désigné . Après un travail collectif avec les associations et des tests, le nom de Sam a été retenu. Pour 44 % des 15/24 ans interrogés*, Sam évoque le prénom d’une personne. Sam est unisexe renvoyant à la fois au diminutif de Samuel ou Samantha… D’autres évocations sont également liées à ce nom : le « Sam’di » pour les uns ou encore «Sam’va » pour les autres. Dans l’ensemble, 58 % des personnes interrogées trouvent que c’est une bonne idée de donner un prénom au conducteur désigné et 47 % des 15/24 ans estiment qu’il rend le dispositif plus concret.
Le site : http://www.sortezrevenez.fr/sr/
Exemple de spot : http://fr.youtube.com/watch?v=dU_QgT79-Bw
Ce spot nous montre une façon de choisir son capitaine de soirée, c'est à dire celui qui ne boiras pas. La méthode est réalisée de façon humoristique, au hasard, ce qui rend le choix d'être capitaine de soirée amusant et pousse les jeune à choisir, eux aussi, leur capitaine (un différent à chaque soirée) qui leur permettras de rentrer en vie !